Une banque de second rang (BSR) crée de la scripturale principalement lorsqu’elle accorde, sans
préalables, un crédit à un ménage ou à une . En effet, une BSR n’a pas besoin de posséder
la monnaie qu’un client souhaite car elle peut la créer c'est-à-dire à partir de rien. La création
de monnaie par une BSR est un simple jeu . D’une part, le montant du crédit accordé par la BSR s’inscrit
du bilan de la BSR (elle émet une dette sur elle-même) et à du bilan de la BSR (elle détient une
créance sur le client). D’autre part, le montant du crédit accordé par la BSR s’inscrit au passif du bilan du client (il
a une dette envers la BSR) et à du bilan du client (le crédit a donné lieu à un dépôt du même montant sur
son compte). Ainsi, les « crédits font les dépôts ».
Lorsque le crédit arrive à échéance et donne lieu à , il y a destruction de la monnaie créée par le
biais de la diminution simultanée et du même montant de l’actif de la BSR et du passif du client. En effet, la BSR
annule à de son bilan sa créance sur le client et annule au passif du bilan du client la dette qu’il a envers
elle.
L’évolution de la quantité de monnaie en circulation dans une économie, autrement dit de la masse ,
résulte ainsi d’un processus de création et de destruction monétaire. Si les opérations à l’origine de la création
monétaire l’emportent sur les opérations de destruction, la masse monétaire augmente et inversement.
Toutefois, le pouvoir de création monétaire des BSR se heurte à des contraintes.
Correction :
Une banque de second rang (BSR) crée de
la monnaie scripturale principalement lorsqu’elle accorde, sans
ressources préalables, un crédit à un ménage ou à une entreprise. En effet, une BSR n’a pas besoin de posséder
la monnaie qu’un client souhaite emprunter car elle peut la créer ex-nihilo c'est-à-dire à partir de rien. La création
de monnaie par une BSR est un simple jeu d’écritures. D’une part, le montant du crédit accordé par la BSR s’inscrit
au passif du bilan de la BSR (elle émet une dette sur elle-même) et à l’actif du bilan de la BSR (elle détient une
créance sur le client). D’autre part, le montant du crédit accordé par la BSR s’inscrit au passif du bilan du client (il
a une dette envers la BSR) et à l’actif du bilan du client (le crédit a donné lieu à un dépôt du même montant sur
son compte). Ainsi, les « crédits font les dépôts ».
Lorsque le crédit arrive à échéance et donne lieu à remboursement, il y a destruction de la monnaie créée par le
biais de la diminution simultanée et du même montant de l’actif de la BSR et du passif du client. En effet, la BSR
annule à l’actif de son bilan sa créance sur le client et annule au passif du bilan du client la dette qu’il a envers
elle.
L’évolution de la quantité de monnaie en circulation dans une économie, autrement dit de la masse monétaire,
résulte ainsi d’un processus de création et de destruction monétaire. Si les opérations à l’origine de la création
monétaire l’emportent sur les opérations de destruction, la masse monétaire augmente et inversement.
Toutefois, le pouvoir de création monétaire des BSR se heurte à des contraintes.