La vie en société est encadrée par des sociales et des normes . Ces dernières sont des normes formelles inscrites dans des ou des règlements officiels. La se comprend en lien avec normes puisqu’elle désigne un ensemble de que les membres d'un groupe social ou d’une société jugent non conformes à leurs normes et qui, de ce fait, risquent de susciter de leur part et sanctions négatives. Autrement dit, la déviance n’existe qu’en regard de la . C’est l’existence des normes qui fait apparaître les transgressions. Un acte déviant est d'abord un acte qui transgresse une et il ne saurait l'être s’il n’existait pas au départ un univers normatif auquel on se réfère. Il faut que cet univers normatif soit suffisamment partagé pour que des soient appliquées. Par contre, la déviance peut revêtir des formes multiples, lesquelles seront considérées comme plus ou moins graves. La délinquance, qui désigne l’ensemble des actes constituant la transgression de normes passibles de sanctions pénales. Mais la délinquance n’est qu’une des formes de la déviance : tous les actes déviants ne sont pas des actes de délinquance. Quoi qu’il en soit, l’existence de transgressions des normes sociales ou montre que les normes ne s’imposent pas d’elles-mêmes. En effet, c’est par le
contrôle que le respect des normes est encouragé. D’une part, le contrôle social peut être réalisé par les individus eux-mêmes sous la forme d’un contrôle social interne. Celui-ci prend la forme d’un autocontrôle et d’une adéquation volontaire aux normes, celles-ci ayant été intériorisées pendant la socialisation. D’autre part, le contrôle social peut être exercé par l’entourage ou par des institutions au moyen de sanctions positives ou négatives. Ce contrôle social externe est qualifié de formel lorsque la conformité aux normes est le produit de contraintes exercées par des institutions spécifiques et d’informel lorsque la conformité aux normes est le produit de contraintes exercées par les interactions sociales avec les autres. Le contrôle social permet donc aux individus d’identifier les normes sociales et juridiques propres à la société et détermine ce qui est considéré comme une transgression. Enfin, puisque la déviance se définit relativement à des normes, ce qui auparavant était jugé non conforme peut le devenir, ou au contraire ce qui auparavant était permis peut aujourd’hui être fortement réprouvé. De même, ce qui est considéré comme conforme dans un groupe social donné peut ne pas l’être par les autres membres de la société. Ainsi, la déviance a des frontières mouvantes, relatives aux normes en place dans une société ou un groupe, qui peuvent évoluer.
Correction :
LLa vie en société est encadrée par des normes sociales et des normes juridiques.
Ces dernières sont des normes formelles inscrites dans des lois ou des règlements officiels.
La déviance se comprend en lien avec normes puisqu’elle désigne un ensemble
de conduites que les membres d'un groupe social ou d’une société jugent non conformes
à leurs normes et qui, de ce fait, risquent de susciter de leur part réprobation et
sanctions négatives. Autrement dit, la déviance n’existe qu’en regard de la normalité.
C’est l’existence des normes qui fait apparaître les transgressions. Un acte déviant est d'abord un acte
qui transgresse une norme et il ne saurait l'être s’il n’existait pas au départ un univers
normatif auquel on se réfère. Il faut que cet univers normatif soit suffisamment partagé pour que
des sanctions soient appliquées. Par contre, la déviance
peut revêtir des formes multiples, lesquelles seront considérées comme plus ou moins graves.
La délinquance, qui désigne l’ensemble des actes constituant la transgression de normes juridiques
passibles de sanctions pénales. Mais la délinquance n’est qu’une des formes de la déviance : tous les actes
déviants ne sont pas des actes de délinquance. Quoi qu’il en soit, l’existence de transgressions des normes
sociales ou juridique montre que les normes ne s’imposent pas d’elles-mêmes. En effet, c’est
par le contrôle social que le respect des normes est encouragé. D’une part, le contrôle social
peut être réalisé par les individus eux-mêmes sous la forme d’un contrôle social interne. Celui-ci prend la forme
d’un autocontrôle et d’une adéquation volontaire aux normes, celles-ci ayant été intériorisées pendant la
socialisation. D’autre part, le contrôle social peut être exercé par l’entourage ou par des institutions au moyen
de sanctions positives ou négatives. Ce contrôle social externe est qualifié de formel lorsque la conformité aux
normes est le produit de contraintes exercées par des institutions spécifiques et d’informel lorsque la conformité
aux normes est le produit de contraintes exercées par les interactions sociales avec les autres. Le contrôle social
permet donc aux individus d’identifier les normes sociales et juridiques propres à la société et détermine ce qui
est considéré comme une transgression. Enfin, puisque la déviance se définit relativement à des normes, ce qui
auparavant était jugé non conforme peut le devenir, ou au contraire ce qui auparavant était permis peut aujourd’hui
être fortement réprouvé. De même, ce qui est considéré comme conforme dans un groupe social donné peut ne pas
l’être par les autres membres de la société. Ainsi, la déviance a des
frontières mouvantes, relatives aux normes en place dans une société ou un groupe, qui peuvent évoluer.