Synthèse 2 : le processus de la déviance

Tout d’abord, pour Howard BECKER, il ne suffit pas de une norme pour être déviant, il faut aussi être étiqueté par les autres. La est, dans cette optique, produite par le regard posé sur cet acte. Elle est donc essentiellement le produit d'un porté sur une conduite ou sur une manière d'être. La déviance est ainsi le produit d’une suite d’ sociales qui aboutit à un étiquetage de comportements comme déviants. Autrement un individu devient « pleinement déviant » s’il a une norme et s’il est perçu comme déviant. En revanche, certains individus peuvent être perçus comme déviants sans avoir de norme, ils seront alors « accusés à tort », mais l’étiquetage les identifiera comme déviants. Et certains déviants le sont secrètement puisqu’ils ont une norme sans être perçus comme déviants puisqu’ils n’auront pas été . Ce sont les « entrepreneurs de morale » qui définissent les actes qui sont considérés comme et ceux qui sont considérés déviants. Ce sont donc eux qui participent à l’étiquetage de certaines pratiques comme . Ensuite, Erving GOFFMAN montre aussi que la déviance naît dans les sociales dans un processus de qui discrédite un individu parce qu’il possède un ou plusieurs attributs auxquels les autres associent des stéréotypes qui jettent sur eux une suspicion. Les individus subissant la stigmatisation sont alors mis à l’écart et font l’objet de discriminations. Enfin, Howard BECKER montre que si pour certains les transgressions de normes sont occasionnelles, pour d’autres elles vont être réitérées. En effet, en faisant l’apprentissage de certaines pratiques, en prenant goût à ces pratiques et en intégrant un groupe déviant, certains individus s’engagent dans une carrière déviante. les amène alors à se percevoir comme déviants et à se conformer à cette étiquette. Cela peut alors les amener à amplifier leurs déviances.