Tout d’abord, le terme « » recouvre une multitude de marchés différents. S’il peut désigner un lieu concret où se rencontrent
physiquement des offreurs et demandeurs d’un produit, il n’en demeure pas moins que très souvent il fait référence à un
lieu abstrait où se rencontrent pour un produit donné les et les demandes des agents économiques. Par conséquent il
existe autant de que de biens et services à échanger. Par ailleurs, les marchés peuvent se décliner à différentes
échelles géographiques.
Ensuite, pour exister et fonctionner durablement, les ont besoin d’ marchandes
c’est-à-dire d’un certain nombre de règles, formelles ou informelles.
Ainsi, l’échange sur un marché n’est possible que si des droit de sont définis et établis. En effet, un
bien ne peut être vendu par un agent économique que s’il existe des normes juridiques qui le définissent comme
propriétaire de ce bien et qui reconnaissent qu’il y a eu transfert de lorsqu’un autre agent économique
achète ce bien.Mais l’existence et le fonctionnement des marché ne repose pas seulement sur des normes explicites,
expressément formulées dans des lois et des règlements. En effet, le déroulement de l’échange s’appuie aussi sur des
normes de comportement implicites, considérées comme allant de soi.
Ainsi force est de constater que le marché n’est pas un fait naturel. En effet, le n’émerge pas spontanément
puisque son existence est fruit de . Autrement dit, il est une institution.
Enfin, la diversité des marchés se manifeste aussi à travers le degré de qui existe entre vendeurs et
acheteurs. En effet, le degré de concurrence sur un marché détermine la capacité à influencer
la détermination du du produit échangé.
Un concurrentiel est un marché sur lequel aucun agent, qu’il soit offreur ou demandeur, n’est en mesure
d’influencer le auquel le produit s’échange. Autrement dit, sur un marché concurrentiel, offreurs et demandeurs
sont qualifiés de preneurs de car le prix de marché s’impose à eux.
La réflexion des économistes sur le fonctionnement d’un marché concurrentiel les a conduits à construire un
dit de concurrence parfaite. Ce modèle de concurrence parfaite est une représentation simplifiée de la réalité.
Cette simplification délibérée fait que le de concurrence parfaite ne peut rendre compte que d’une catégorie
délimitée de phénomènes : la détermination du prix et de la quantité échangée sur un marché où la concurrence ne s’exerce
que par les .
Ce modèle repose sur cinq conditions : l’atomicité, du produit, la fluidité, la transparence et la mobilité
des facteurs de production.
Mais comme le de la concurrence pure et parfaite n’explique pas certains aspects de la réalité, d’autres modèles
de marché ont été développés. Les modèles de la imparfaite permettent de rendre compte de ce qui se passe
sur un marché lorsque par exemple, du fait de l’abandon de la condition d’atomicité, les offreurs ont un pouvoir de
marché comme en situation d’oligopole ou de .