1. Diversité et organisation des marchés

Tout d’abord, le terme « » recouvre une multitude de marchés différents. S’il peut désigner un lieu concret où se rencontrent physiquement des offreurs et demandeurs d’un produit, il n’en demeure pas moins que très souvent il fait référence à un lieu abstrait où se rencontrent pour un produit donné les et les demandes des agents économiques. Par conséquent il existe autant de que de biens et services à échanger. Par ailleurs, les marchés peuvent se décliner à différentes échelles géographiques.
Ensuite, pour exister et fonctionner durablement, les ont besoin d’ marchandes c’est-à-dire d’un certain nombre de règles, formelles ou informelles. Ainsi, l’échange sur un marché n’est possible que si des droit de sont définis et établis. En effet, un bien ne peut être vendu par un agent économique que s’il existe des normes juridiques qui le définissent comme propriétaire de ce bien et qui reconnaissent qu’il y a eu transfert de lorsqu’un autre agent économique achète ce bien.Mais l’existence et le fonctionnement des marché ne repose pas seulement sur des normes explicites, expressément formulées dans des lois et des règlements. En effet, le déroulement de l’échange s’appuie aussi sur des normes de comportement implicites, considérées comme allant de soi. Ainsi force est de constater que le marché n’est pas un fait naturel. En effet, le n’émerge pas spontanément puisque son existence est fruit de . Autrement dit, il est une institution. Enfin, la diversité des marchés se manifeste aussi à travers le degré de qui existe entre vendeurs et acheteurs. En effet, le degré de concurrence sur un marché détermine la capacité à influencer la détermination du du produit échangé.
Un concurrentiel est un marché sur lequel aucun agent, qu’il soit offreur ou demandeur, n’est en mesure d’influencer le auquel le produit s’échange. Autrement dit, sur un marché concurrentiel, offreurs et demandeurs sont qualifiés de preneurs de car le prix de marché s’impose à eux. La réflexion des économistes sur le fonctionnement d’un marché concurrentiel les a conduits à construire un dit de concurrence parfaite. Ce modèle de concurrence parfaite est une représentation simplifiée de la réalité. Cette simplification délibérée fait que le de concurrence parfaite ne peut rendre compte que d’une catégorie délimitée de phénomènes : la détermination du prix et de la quantité échangée sur un marché où la concurrence ne s’exerce que par les .
Ce modèle repose sur cinq conditions : l’atomicité, du produit, la fluidité, la transparence et la mobilité des facteurs de production. Mais comme le de la concurrence pure et parfaite n’explique pas certains aspects de la réalité, d’autres modèles de marché ont été développés. Les modèles de la imparfaite permettent de rendre compte de ce qui se passe sur un marché lorsque par exemple, du fait de l’abandon de la condition d’atomicité, les offreurs ont un pouvoir de marché comme en situation d’oligopole ou de .