3. Les principaux indicateurs de création de richesses de l’entreprise
Pour mesurer la création de richesses, l’économiste ne peut se contenter de prendre en compte la valeur de la production d’une marchandise. Il doit, en effet, mesurer, par le biais d’un calcul la d’une entreprise. En effet, la valeur réellement créée par une entreprise est uniquement celle qu’elle ajoute aux , c’est-à-dire aux biens et aux services qu’elle utilise au cours du processus de production. Aussi, la correspond à la différence entre la valeur de la production de l’entreprise et la valeur de ses . La valeur de la production d’une entreprise est approchée par son qui se calcule en multipliant la quantité vendue par le prix de vente. Aussi, la mesure de la richesse réellement créée par un pays s’effectue par le biais de la somme des des producteurs présents sur le territoire de ce pays. En effet, si on additionnait simplement la valeur des productions de chacun des producteurs présents sur le territoire de ce pays, on compterait plusieurs fois les dans la mesure où elles sont comprises à la fois dans la valeur de la production des agents qui les produisent et dans celle des agents qui les utilisent pour produire d’autres biens et services. Or, chaque producteur n’augmente la richesse d’un pays que du montant de sa .
La ne doit pas être confondue avec le . Le premier concept mesure, en effet, la valeur de la production d’une entreprise et non pas le de ceux qui apportent le facteur capital comme le permet le ou excédent brut d’exploitation. Les agents économiques apportant le capital nécessaire à la production ne sont donc pas nécessairement de l’entreprise. C’est pourquoi les comptables calculent également le bénéfice net qui consiste à retrancher au , soit le bénéfice brut, les intérêts versés aux prêteurs qui ont apporté indirectement du capital sans posséder l’entreprise et les . Le bénéfice net correspond donc à la rémunération des de l’entreprise une fois une partie conservée dans l’optique de dépenses et financements de projets futurs.
Correction :
Pour mesurer la création de richesses, l’économiste ne peut se contenter de prendre en compte la valeur de la production d’une marchandise. Il doit, en effet, mesurer, par le biais d’un calcul la valeur ajoutée d’une entreprise. En effet, la valeur réellement créée par une entreprise est uniquement celle qu’elle ajoute aux consommations intermédiaires c’est-à-dire aux biens et aux services qu’elle utilise au cours du processus de production. Aussi, la valeur ajoutée correspond à la différence entre la valeur de la production de l’entreprise et la valeur de ses consommations intermédiaires. La valeur de la production d’une entreprise est approchée par son chiffre d'affaires qui se calcule en multipliant la quantité vendue par le prix de vente. Aussi, la mesure de la richesse réellement créée par un pays s’effectue par le biais de la somme des valeurs ajoutées des producteurs présents sur le territoire de ce pays. En effet, si on additionnait simplement la valeur des productions de chacun des producteurs présents sur le territoire de ce pays,
on compterait plusieurs fois les consommations intermédiaires dans la mesure où elles sont comprises à la fois dans la valeur de la production des agents qui les produisent et dans celle des agents qui les utilisent pour produire d’autres biens et services. Or, chaque producteur n’augmente la richesse d’un pays que du montant de sa valeur ajoutée.
La valeur ajoutée ne doit pas être confondue avec le profit. Le premier concept mesure, en effet, la valeur de la production d’une entreprise et non pas le revenu de ceux qui apportent le facteur capital comme le permet le profit ou excédent brut d’exploitation. Les agents économiques apportant le capital
nécessaire à la production ne sont donc pas nécessairement propriétaires de l’entreprise. C’est pourquoi les comptables
calculent également le bénéfice net qui consiste à retrancher au profit, soit le bénéfice brut, les
intérêts versés aux prêteurs qui ont apporté indirectement du capital sans posséder l’entreprise et les impôts sur
les bénéfices. Le bénéfice net correspond donc à la rémunération
des propriétaires de l’entreprise une fois une partie conservée dans l’optique de dépenses et
financements de projets futurs.