Le de marché recouvre une multitude de marchés différents. Sans être exhaustif, quelques exemples suffisent à illustrer cette réalité. On peut ainsi évoquer les foires et salons (foires de Champagne du Moyen Âge, salon de l’automobile dont le premier eut lieu en 1898 aux Tuileries, Foire Internationale d’Art Contemporain, etc.), ou encore les ventes aux enchères, qui peuvent porter sur des produits très différents et adopter des modalités variées (ventes à la criée, enchères en ligne, etc.). Non seulement il existe autant de marchés que de biens et services à échanger, y compris pour les , mais ces marchés peuvent aussi se décliner à différentes échelles (marché local du travail, marché immobilier régional, marché français de l’automobile, marché européen du carbone, marché des changes mondialisé, etc.).
Au-delà de leur grande diversité, les marchés présentent des caractéristiques communes qui permettent aux économistes d’élaborer une définition du de marché. Celui-ci peut être vu comme un lieu physique ou abstrait de et de coordination de l’offre d’un bien ou d’un service qui donne lieu à la fixation d’un .
Le de marché est utile dans le cadre de modélisations opérées par l’économiste. L’une d’entre elles vise à représenter le fonctionnement d’un marché concurrentiel, c’est-à-dire un marché sur lequel la entre offreurs et demandeurs s’exerce sur les . Dans ce but, l’économiste élabore un cadre d’analyse appelé la , mettant l’accent sur certains aspects de la réalité pour en ignorer les autres. Il s’agit alors de mettre en évidence la situation dans laquelle la ne s’opèrerait uniquement sur les .
Par ce biais, l’économiste met en évidence la qui unit le et les et demandées d’un produit. Le joue un rôle et permet de comprendre comment évoluent les d’achat et d’offre des agents économiques suivant le . Il apparaît que les intérêts des offreurs et des demandeurs sont contradictoires. Toutes choses égales par ailleurs, les demandeurs sont enclins à consommer davantage un produit lorsque son diminue (on appelle cela la ) et à l’inverse, toutes choses égales par ailleurs, les offreurs sont disposés à vendre une quantité plus importante d’un produit lorsque son est élevé (cette corrélation positive porte le nom de ).
Correction :
Le concept de marché recouvre une multitude de marchés différents. Sans être exhaustif, quelques exemples suffisent à illustrer cette réalité. On peut ainsi évoquer les foires et salons (foires de Champagne du Moyen Âge, salon de l’automobile dont le premier eut lieu en 1898 aux Tuileries, Foire Internationale d’Art Contemporain, etc.), ou encore les ventes aux enchères, qui peuvent porter sur des produits très différents et adopter des modalités variées (ventes à la criée, enchères en ligne, etc.). Non seulement il existe autant de marchés que de biens et services à échanger, y compris pour les facteurs de production, mais ces marchés peuvent aussi se décliner à différentes échelles (marché local du travail, marché immobilier régional, marché français de l’automobile, marché européen du carbone, marché des changes mondialisé, etc.).
Au-delà de leur grande diversité, les marchés présentent des caractéristiques communes qui permettent aux économistes d’élaborer une définition du concept de marché. Celui-ci peut être vu comme un lieu physique ou abstrait de confrontation et de coordination de l’offre d’un bien ou d’un service qui donne lieu à la fixation d’un prix.
Le concept de marché est utile dans le cadre de modélisations opérées par l’économiste. L’une d’entre elles vise à représenter le fonctionnement d’un marché concurrentiel, c’est-à-dire un marché sur lequel la compétition entre offreurs et demandeurs s’exerce sur les prix. Dans ce but, l’économiste élabore un cadre d’analyse appelé la concurrence parfaite, mettant l’accent sur certains aspects de la réalité pour en ignorer les autres. Il s’agit alors de mettre en évidence la situation dans laquelle la concurrence ne s’opèrerait uniquement sur les prix.
Par ce biais, l’économiste met en évidence la relation causale qui unit le prix et les quantités offertes et demandées d’un produit. Le prix joue un rôle explicatif et permet de comprendre comment évoluent les intentions d’achat et d’offre des agents économiques suivant le prix. Il apparaît que les intérêts des offreurs et des demandeurs sont contradictoires. Toutes choses égales par ailleurs, les demandeurs sont enclins à consommer davantage un produit lorsque son prix diminue (on appelle cela la loi de la demande) et à l’inverse, toutes choses égales par ailleurs, les offreurs sont disposés à vendre une quantité plus importante d’un produit lorsque son prix est élevé (cette corrélation positive porte le nom de loi de l’offre).