2. Les modalités du processus de socialisation

La socialisation a pour objectif de rendre les comportements des individus aux attentes de la société. Pour ce faire, l’individu doit un certain nombre de qui lui sont imposées par la famille, l’école ou le travail. Ainsi, l’individu s’adapte aux attentes de la société par la confrontation aux qu’il doit respecter et qui vont par la suite son comportement. C’est pourquoi la socialisation peut être vue comme un conditionnement. C’est en ce sens qu’Emile Durkheim théorisait l’éducation. Les instances de socialisation vont dans ce cadre, transmettre des façons de penser d’agir par , c’est-à-dire de façon explicite et contrainte par les agents socialisateurs assortie de sanctions positives (récompense, valorisation) et des sanctions négatives (punition, dévalorisation). Les de politesse ou concernant l’utilisation des écrans relèvent ainsi de l’. Néanmoins, le processus de socialisation ne se réduit pas à l’éducation c'est-à-dire qu’il ne correspond pas seulement aux actions méthodiques et délibérées entreprises par les agents de socialisation dans le but d’ des normes et des valeurs aux socialisés. En effet, l’intériorisation de normes et de valeurs par un individu résulte aussi d’un processus et interactif c'est-à-dire résulte des multiples relations informelles que nous l’enfant avec son entourage immédiat que la personnalité de l’enfant se construit. L’individu joue un rôle actif dans sa socialisation : Au début, l’enfant se contente d’imiter ponctuellement le comportement des adultes ; ensuite il jour le rôle des personnes qui l’entourent (ce que George Herbert Mead appelle « »). À un stade ultérieur, toujours à travers le jeu et les interactions, l’enfant intériorise les générales associées à un rôle, ce que Mead appelle l’intériorisation de « ». C’est donc par ce processus informel de prise de rôles que s’effectue l’essentiel de la socialisation sans que les différents agents soient véritablement conscients de ce qu’ils font.