La socialisation est un processus . D’une part, au cours de la socialisation, les individus intériorisent progressivement des façons de faire, de penser et d’agir qui sont communes aux membres de la société à laquelle ils appartiennent (langage, valeurs et de base). D’autre part, au cours de la socialisation, les individus intériorisent progressivement des façons de faire, de penser et d’agir qui sont communes à certaines catégories socialement reconnues partageant le même statut social (les sexes, les classes d’âges, les milieux sociaux, …).
On parle de socialisation pour désigner une socialisation qui conduit les individus à intérioriser des manières d’être, de penser et d’agir différentes selon leur milieu social ou leur sexe. Cette socialisation conduit à l’apprentissage de sociaux différents selon leur place dans la société.
Les sur les hommes et les femmes tendent à nous faire penser qu’il s’agit d’identités liées à la nature, la biologie. Or, être un homme ou une femme n’est jamais simplement être un individu de sexe masculin ou un individu de sexe féminin. Aussi, la différence biologique entre fille et garçon ne détermine pas forcément l’identité sociale. L’identité sociale se construit au cours de l’enfance : la différence entre les hommes et les femmes est surtout et instituée par la société. La joue un grand rôle dans ce processus de différenciation, d’où la phrase de S. de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ».
En effet, dès la naissance, la différence entre les deux sexes est marquée par les , qui par leurs couleurs et leurs motifs renseignent l’entourage sur le sexe de l’enfant, à un âge où son aspect physique ne permet pas de distinguer son appartenance sexuelle.
L’attribution de jouets selon le sexe des enfants conduit les filles et les garçons à développer des comportements différents selon leur sexe, les jouets des filles étant davantage tournés vers la sphère et les jouets des garçons étant davantage tournés vers la sphère professionnelle. Ainsi, par l’intermédiaire des jouets qu’on leur offre et qu’ils choisissent, les enfants intériorisent des bien définis et distincts en fonction de leur sexe.
Par ailleurs, les garçons ont davantage d’activités sportives que les filles et pratiquent davantage des sports collectifs. Ainsi, les garçons ont davantage l’occasion de développer leur esprit de compétition et manifesteront à l’âge adulte davantage d’ que les filles dans le domaine professionnel alors même que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons.
Ainsi, les enfants font l’apprentissage de sexués en fonction des valeurs dominantes, entraînant une des différences entre filles et garçons de génération en génération, et plus précisément des inégalités entre hommes et femmes dans le temps. C’est ce que l’on appelle la .
Correction :
La socialisation est un processus socialement situé. D’une part, au cours de la socialisation, les individus intériorisent progressivement des façons de faire, de penser et d’agir qui sont communes aux membres de la société à laquelle ils appartiennent (langage, valeurs et normes de base). D’autre part, au cours de la socialisation, les individus intériorisent progressivement des façons de faire, de penser et d’agir qui sont communes à certaines catégories socialement reconnues partageant le même statut social (les sexes, les classes d’âges, les milieux sociaux, …).
On parle de socialisation différentielle pour désigner une socialisation qui conduit les individus à intérioriser des manières d’être, de penser et d’agir différentes selon leur milieu social ou leur sexe. Cette socialisation différentielle conduit à l’apprentissage de rôles sociaux différents selon leur place dans la société.
Les stéréotypes sur les hommes et les femmes tendent à nous faire penser qu’il s’agit d’identités liées à la nature, la biologie. Or, être un homme ou une femme n’est jamais simplement être un individu de sexe masculin ou un individu de sexe féminin. Aussi, la différence biologique entre fille et garçon ne détermine pas forcément l’identité sociale. L’identité sociale se construit au cours de l’enfance : la différence entre les hommes et les femmes est surtout construite et instituée par la société. La socialisation primaire joue un grand rôle dans ce processus de différenciation, d’où la phrase de S. de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ».
En effet, dès la naissance, la différence entre les deux sexes est marquée par les vêtements, qui par leurs couleurs et leurs motifs renseignent l’entourage sur le sexe de l’enfant, à un âge où son aspect physique ne permet pas de distinguer son appartenance sexuelle.
L’attribution de jouets différenciés selon le sexe des enfants conduit les filles et les garçons à développer des comportements différents selon leur sexe, les jouets des filles étant davantage tournés vers la sphère domestique et les jouets des garçons étant davantage tournés vers la sphère professionnelle. Ainsi, par l’intermédiaire des jouets stéréotypés qu’on leur offre et qu’ils choisissent, les enfants intériorisent des rôles bien définis et distincts en fonction de leur sexe.
Par ailleurs, les garçons ont davantage d’activités sportives que les filles et pratiquent davantage des sports collectifs. Ainsi, les garçons ont davantage l’occasion de développer leur esprit de compétition et manifesteront à l’âge adulte davantage d’ambition que les filles dans le domaine professionnel alors même que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons.
Ainsi, les enfants font l’apprentissage de rôles sexués en fonction des valeurs dominantes, entraînant une reproduction sociale des différences entre filles et garçons de génération en génération, et plus précisément des inégalités entre hommes et femmes dans le temps. C’est ce que l’on appelle la reproduction sociale.