Synthèse 2 Partie 1 : Les divers facteurs à l'origine du chômage

La mise en évidence d’une négative entre le taux de du PIB réel et l’évolution du taux de (loi d’Okun) a permis de montrer que les fluctuations de l’activité pouvaient générer un conjoncturel. En effet, les périodes de ralentissement de l’activité voire de baisse de l’activité sont des périodes où la globale baisse donc des périodes pendant lesquelles les ont besoin de moins de main d’œuvre pour produire. C’est pourquoi le taux de augmente. Toutefois, les effets des fluctuations de l’activité sur le taux de sont différenciés selon les pays. En effet, dans certains le taux de est très sensible aux variations de l’activité alors que dans d’autres il l’est beaucoup moins. Une partie du ne résulte donc pas des fluctuations de l’activité . Il s’agit du structurel. Tout d’abord, le structurel peut s’expliquer par les rigidités que créent certaines institutions marchandes comme le minimum ou les règles de protection de l’emploi. Pour comprendre les effets potentiellement négatifs de l’existence d’un minimum sur l’emploi, il faut partir du modèle néoclassique du marché du . Ce modèle nous enseigne que l’offre de est une fonction croissante du prix unitaire du (taux de réel). Cela signifie que plus le prix unitaire du est élevé, plus la quantité de que les actifs sont disposés à offrir est élevée. En revanche, la demande de est une fonction décroissante du prix unitaire du (taux de réel). Cela signifie que plus le prix unitaire du est faible, plus la quantité de que les entreprises sont disposées à demander est élevée. En effet, plus le prix unitaire du est faible, plus ce que coûte chaque unité supplémentaire de a des chances d’être inférieur à ce qu’elle rapporte. Or, lorsque le salaire horaire minimum est supérieur au taux de réel d’équilibre, alors la quantité offerte de est durablement supérieure à la quantité demandée de car le prix unitaire du ne peut pas baisser de façon à assurer l’égalité entre la quantité offerte et demandée de . Et parmi les actifs, ce sont les actifs peu ou pas qui peuvent être exposés à un chômage créé par l’existence d’un salaire horaire minimum. En effet, avec un salaire horaire minimum supérieur au taux de réel d’équilibre, ce que rapporte à l’entreprise chaque unité supplémentaire de peu ou pas devient inférieur à ce qu’elle lui coûte. Aussi la quantité demandée de peu devient durablement insuffisante au regard de la quantité offerte de peu .