Synthèse 2 Partie 2 : Les divers facteurs à l'origine du chômage
Quant aux règles de protection de l’emploi, elles ont des effets sur
le chômage. En effet, si une faible protection de l’emploi expose davantage les actifs au risque de chômage en
période de ou de
baisse de l’, il
n’en demeure pas moins qu’elle protège du car
ils retrouvent rapidement un emploi en période d’accélération de l’activité ce qui permet une baisse significative
du chômage. En revanche, si une forte protection de l’emploi expose moins les actifs au risque de chômage en période de
ralentissement ou de baisse de l’activité économique, il n’en demeure pas moins qu’elle ne protège pas du chômage
de longue durée car ils ne retrouvent pas rapidement un emploi en période d’accélération de l’activité économique
ce qui ne permet pas une baisse significative du chômage. Ensuite, sur
le , comme sur
n’importe quel marché, l’ peut
poser un double problème. Le risque de est
un problème qui se pose à l’entreprise lorsque l’asymétrie d’information se situe en amont de la signature du
contrat de travail. En effet, lorsqu’un candidat à l’embauche se présente à elle, elle ne peut pas déterminer
exactement ses capacités productives. Il est alors rationnel pour une entreprise de proposer aux candidats à
l’embauche un que
celui du marché afin d’inciter les actifs les plus productifs à postuler pour l’emploi qu’elle propose. Le risque
de sélection adverse sera moindre. Le risque d’ est un
problème qui se pose à l’entreprise lorsque l’asymétrie d’information se situe en aval de la signature du contrat
de travail. En effet, après la signature du contrat de travail, l’entreprise ne pouvant qu’imparfaitement
surveiller ses salariés, ces derniers peuvent adopter un , c’est-à-dire
ne pas agir conformément à leurs engagements. Il est alors rationnel pour une entreprise de proposer aux salariés
un salaire plus élevé (salaire d’efficience) que celui du marché pour les inciter à maximiser leur effort et ainsi
les dissuader d’adopter un comportement opportuniste, par peur de perdre un emploi mieux rémunéré que dans les
autres entreprises. Par ailleurs, offrir salaire supérieur au salaire de marché, constitue de la part de
l’employeur une gratification susceptible d’inciter les travailleurs à fournir un niveau d’effort plus important.
Ainsi l’entreprise réduit le risque d’aléa moral. Mais si toutes les entreprise procèdent ainsi, le taux de
salaire réel moyen sur la va
augmenter et devenir durablement supérieur au taux de salaire réel d’équilibre ce qui créé du chômage. Enfin,
une partie du peut
s’expliquer par des problèmes d’ liés
à une inadéquation géographique, à une inadéquation de qualifications ou encore à l’existence de frictions qui
empêchent les chômeurs de trouver immédiatement un employeur prêt à les embaucher.
Correction :
Quant aux règles de protection de l’emploi, elles ont des effets ambivalents sur
le chômage. En effet, si une faible protection de l’emploi expose davantage les actifs au risque de
chômage en période de ralentissement ou de baisse de l’activité économique, il
n’en demeure pas moins qu’elle protège du chômage de longue durée car ils retrouvent rapidement
un emploi en période d’accélération de l’activité ce qui permet une baisse significative du chômage. En revanche,
si une forte protection de l’emploi expose moins les actifs au risque de chômage en période de ralentissement ou
de baisse de l’activité économique, il n’en demeure pas moins qu’elle ne protège pas du chômage de longue durée
car ils ne retrouvent pas rapidement un emploi en période d’accélération de l’activité économique ce qui ne permet
pas une baisse significative du chômage. Ensuite, sur le marché du travail, comme sur n’importe
quel marché, l’asymétrie d’information peut poser un double problème. Le risque de sélection
adverse est un problème qui se pose à l’entreprise lorsque l’asymétrie d’information se situe en amont
de la signature du contrat de travail. En effet, lorsqu’un candidat à l’embauche se présente à elle, elle ne peut
pas déterminer exactement ses capacités productives. Il est alors rationnel pour une entreprise de proposer aux
candidats à l’embauche un salaire d’efficience que celui du marché afin d’inciter les
actifs les plus productifs à postuler pour l’emploi qu’elle propose. Le risque de sélection adverse sera
moindre. Le risque d’aléa moral est un problème qui se pose à l’entreprise lorsque l’asymétrie
d’information se situe en aval de la signature du contrat de travail. En effet, après
la signature du contrat de travail, l’entreprise ne pouvant qu’imparfaitement surveiller ses salariés,
ces derniers peuvent adopter un comportement opportuniste, c’est-à-dire ne pas agir
conformément à leurs engagements. Il est alors rationnel pour une entreprise de proposer aux salariés un
salaire plus élevé (salaire d’efficience) que celui du marché pour les inciter à maximiser leur effort et
ainsi les dissuader d’adopter un comportement opportuniste, par peur de perdre un emploi mieux rémunéré que
dans les autres entreprises. Par ailleurs, offrir salaire supérieur au salaire de marché, constitue de la
part de l’employeur une gratification susceptible d’inciter les travailleurs à fournir un niveau d’effort
plus important. Ainsi l’entreprise réduit le risque d’aléa moral. Mais si toutes les entreprises procèdent
ainsi, le taux de salaire réel moyen sur le marché du travail va augmenter et devenir
durablement supérieur au taux de salaire réel d’équilibre ce qui crée du chômage. Enfin, une partie
du chômage structurel peut s’expliquer par des problèmes d’appariements liés à
une inadéquation géographique, à une inadéquation de qualifications ou encore à l’existence de frictions qui
empêchent les chômeurs de trouver immédiatement un employeur prêt à les embaucher.