Synthèse 3 : Les différentes politiques de lutte contre le chômage
Pour combattre le ,
ce sont les
et expansionnistes
qui sont préconisées pour faire croître la demande globale donc la production et l’emploi. En effet, une politique
monétaire permet,
parce qu’elle réduit les taux d’intérêt directeurs, de faire baisser les taux d’intérêt auxquels les banques de
second rang accordent des crédits à leurs clients, et en particulier aux entreprises, ce qui
stimule l’. Ensuite,
l’investissement des entreprises peut aussi augmenter grâce à une expansionniste. D’une part, la hausse des investissements publics contribue à faire croître la demande adressée aux entreprises. Ces dernières investissent donc davantage pour accroître leurs capacités de production D’autre part, une baisse des impôts sur les entreprises, augmente la part des profits dans la valeur ajoutée et cette hausse peut être affectée à l’investissement. Par ailleurs, une politique budgétaire expansionniste peut stimuler la par
l’intermédiaire d’unedistribution de revenus supplémentaires et/ou d’une baisse
des impôts sur les ménages. La hausse de la consommation peut notamment être le résultat d’une hausses
des prestations sociales, et ce d’autant plus que ces dernières sont davantage destinées aux ménages les plus
modestes, c’est-à-dire ceux dont la propension à consommer est forte. Pour lutter contre
le , plusieurs
politiques peuvent être mise en œuvre. Tout d’abord, il est possible de mettre en place des politiques d’allègement
du ciblées sur les
bas salaires en concentrant les baisses de cotisations sociales patronales sur les salaires au niveau du salaire
minimum ou proches du salaire minimum afin de lutter contre le chômage des actifs peu qualifiés. En effet cela
permet de réduire le coût relatif du travail peu qualifié par rapport au capital donc de substituer du travail
peu qualifié au capital (effet substitution) mais aussi de réduire le coût total de production donc d’augmenter
le niveau de production (effet volume). Au final, sont attendues une hausse de la demande de travail peu qualifié
mais aussi une hausse de la demande de travail qualifié. Ensuite, il est possible de mettre en place des politiques
de du par
l’intermédiaire d’un assouplissement des règles de protection de l’emploi mais aussi en permettant aux entreprises
de faire varier davantage le prix du travail. Faciliter les licenciements, le recours aux emplois temporaires ou
encore autoriser les baisses temporaires de salaires doit permettre aux entreprises de baisser le volume et/ou le
prix du travail en période de ralentissement ou de baisse de l’activité économique afin de limiter la baisse de
leurs profits et ainsi favoriser leurs capacités à investir et embaucher en période d’accélération de l’activité
économique. Enfin, pour réduire le chômage structurel dû à une inadéquation
de , l’accent doit
être mis sur les politiques de afin
d’améliorer la qualité de l’offre de travail. Il s’agit dans ce cadre de renforcer la formation initiale des jeunes
mais aussi la formation continue pour les chômeurs de longue durée, les séniors au chômage mais aussi pour les
chômeurs sans qualification.
Correction :
Pour combattre le chômage conjoncturel, ce sont les politique monétaire et
politique budgétaireexpansionnistes qui sont préconisées pour faire
croître la demande globale donc la production et l’emploi. En effet, une politique
monétaire expansionniste permet, parce qu’elle réduit les taux d’intérêt directeurs,
de faire baisser les taux d’intérêt auxquels les banques de second rang accordent des crédits à leurs
clients, et en particulier aux entreprises, ce qui stimule l’investissement. Ensuite, l’investissement des entreprises
peut aussi augmenter grâce à une politique budgétaire expansionniste. D’une part, la hausse des investissements publics
contribue à faire croître la demande adressée aux entreprises. Ces dernières investissent donc davantage pour accroître leurs capacités de
production D’autre part, une baisse des impôts sur les entreprises, augmente la part des profits dans la valeur ajoutée et cette hausse peut
être affectée à l’investissement. Par ailleurs, une politique budgétaire expansionniste peut stimuler la consommation par
l’intermédiaire d’une distribution de revenus supplémentaires et/ou d’une baisse des impôts sur les ménages. La hausse de la consommation
peut notamment être le résultat d’une hausses des prestations sociales, et ce d’autant plus que ces dernières sont davantage destinées aux
ménages les plus modestes, c’est-à-dire ceux dont la propension à consommer est forte. Pour lutter contre le chômage structurel, plusieurs
politiques peuvent être mise en œuvre. Tout d’abord, il est possible de mettre en place des politiques d’allègement du coût du
travail ciblées sur les bas salaires en concentrant les baisses de cotisations sociales patronales sur les salaires au
niveau du salaire minimum ou proches du salaire minimum afin de lutter contre le chômage des actifs peu qualifiés. En effet cela
permet de réduire le coût relatif du travail peu qualifié par rapport au capital donc de substituer du travail peu qualifié au capital
(effet substitution) mais aussi de réduire le coût total de production donc d’augmenter le niveau de production (effet volume).
Au final, sont attendues une hausse de la demande de travail peu qualifié mais aussi une hausse de la demande de travail qualifié.
Ensuite, il est possible de mettre en place des politiques de flexibilisation du marché du travail
par l’intermédiaire d’un assouplissement des règles de protection de l’emploi mais aussi en permettant aux entreprises de faire varier
davantage le prix du travail. Faciliter les licenciements, le recours aux emplois temporaires ou encore autoriser les baisses
temporaires de salaires doit permettre aux entreprises de baisser le volume et/ou le prix du travail en période de ralentissement
ou de baisse de l’activité économique afin de limiter la baisse de leurs profits et ainsi favoriser leurs capacités à investir et
embaucher en période d’accélération de l’activité économique. Enfin, pour réduire le chômage structurel dû à une inadéquation
de qualifications, l’accent doit être mis sur les politiques de formation afin d’améliorer la
qualité de l’offre de travail. Il s’agit dans ce cadre de renforcer la formation initiale des jeunes mais aussi la formation
continue pour les chômeurs de longue durée, les séniors au chômage mais aussi pour les chômeurs sans qualification.