Synthèse 2 partie 1 : Les Défis Économiques de la Zone Euro
La mise en œuvre d’une confronte les
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au gouvernement de chacun des Etats membres. Ainsi, coexistent une politique monétaire unique et 19 politiques budgétaires au sein de la zone euro.
Dans le cadre de cette configuration institutionnelle originale, la BCE doit prendre en charge les ,
c’est-à-dire les évènements perturbant de façon aléatoire l’offre et la demande globales de l’ensemble des pays de la zone, mais son intervention
est conditionnée par le respect de son mandat de stabilité des prix. La gestion
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perturbation affectant spécifiquement un ou quelques pays de la zone, revient au(x) gouvernement(s) du ou des pays affecté(s). L’adoption
de la monnaie unique, parce qu’elle impose une politique monétaire unique et parce qu’elle rend les Etats membres de la zone euro encore
plus interdépendants, a renforcé la nécessité de coordonner les politiques budgétaires nationales. Cette coordination s’est opérée par la
règle, se caractérisant par l’adoption du . Celui-ci
stipule notamment l’interdiction d’un pays de la zone d’avoir un supérieur
à 3% du PIB et un endettement public supérieur à 60% du PIB. Cette coordination par la règle ou dite hiérarchique s’explique principalement de deux
façons. Tout d’abord, il s’agit d’éviter toute situation de dominance budgétaire suivant laquelle la BCE serait soumise à des contraintes dans le
choix de sa politique monétaire en raison des endettements et déficits publics importants de certains pays membres de la zone. En effet, dans un
tel cas de figure, si la BCE souhaitait mener une politique mon étaire restrictive, elle augmenterait le risque d’insolvabilité de ces pays
fortement endettés car la hausse des taux d’intérêt directeurs, en augmentant les taux d’intérêt pratiqués sur ses obligations, alourdirait
la charge de la dette de ces pays. D’autre part, l’adoption du PSC devait permettre aux gouvernements de disposer de marges de manœuvre en
cas de . Ces pays affectés par un choc économique
isolé seraient ainsi en mesure de laisser agir les ou de mener
une politique budgétaire discrétionnaire sans atteindre des niveaux d’endettement qui rendraient difficile leur financement sur les marchés des capitaux.
Correction :
La mise en œuvre d’une Union économique monétaire (UEM) confronte les Etats-membres de la zone euro à un certain nombre d’enjeux. Au sein de la zone euro, la définition et la mise en œuvre de la politique monétaire appartiennent à la BCE. La BCE est indépendante des gouvernements des Etats membres de la zone euro, elle n’a pas le droit d’acquérir directement auprès des Trésors publics des pays membres les obligations émises et elle a pour objectif de maintenir la stabilité des prix dans la zone euro. En revanche la définition et la mise en œuvre des politiques budgétaires appartiennent au gouvernement de chacun des Etats membres. Ainsi, coexistent une politique monétaire unique et 19 politiques budgétaires au sein de la zone euro. Dans le cadre de cette configuration institutionnelle originale, la BCE doit prendre en charge les chocs symétriques, c’est-à-dire les évènements perturbant de façon aléatoire l’offre et la demande globales de l’ensemble des pays de la zone, mais son intervention est conditionnée par le respect de son mandat de stabilité des prix. La gestion des chocs asymétriques, parce qu’il s’agit d’un type de perturbation affectant spécifiquement un ou quelques pays de la zone, revient au(x) gouvernement(s) du ou des pays affecté(s). L’adoption de la monnaie unique, parce qu’elle impose une politique monétaire unique et parce qu’elle rend les Etats membres de la zone euro encore plus interdépendants, a renforcé la nécessité de coordonner les politiques budgétaires nationales. Cette coordination s’est opérée par la règle, se caractérisant par l’adoption du Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Celui-ci stipule notamment l’interdiction d’un pays de la zone d’avoir un déficit public supérieur à 3% du PIB et un endettement public supérieur à 60% du PIB. Cette coordination par la règle ou dite hiérarchique s’explique principalement de deux façons. Tout d’abord, il s’agit d’éviter toute situation de dominance budgétaire suivant laquelle la BCE serait soumise à des contraintes dans le choix de sa politique monétaire en raison des endettements et déficits publics importants de certains pays membres de la zone. En effet, dans un tel cas de figure, si la BCE souhaitait mener une politique monétaire restrictive, elle augmenterait le risque d’insolvabilité de ces pays fortement endettés car la hausse des taux d’intérêt directeurs, en augmentant les taux d’intérêt pratiqués sur ses obligations, alourdirait la charge de la dette de ces pays. D’autre part, l’adoption du PSC devait permettre aux gouvernements de disposer de marges de manœuvre en cas de chocs asymétriques. Ces pays affectés par un choc économique isolé seraient ainsi en mesure de laisser agir les stabilisateurs automatiques ou de mener une politique budgétaire discrétionnaire sans atteindre des niveaux d’endettement qui rendraient difficile leur financement sur les marchés des capitaux.