Synthèse 1 : explorer les diverses facettes de la mobilité contemporaine
Tout d’abord, les formes de sont multiples.
En effet, lorsqu’un individu change de lieu de travail au niveau national ou international, il connaît une mobilité .
En revanche, lorsqu’un individu appartient à une CSP différente de celle du parent auquel il est comparé, cela correspond à une mobilité .
Et lorsqu’un individu change de CSP au cours de sa vie professionnelle, cela correspond à une mobilité .
Lorsqu’un individu appartient à une CSP différente de celle du parent auquel il comparé ou de celle qu’il occupait précédemment, alors sa trajectoire peut être (ascension sociale) ou (déclassement social).
Ensuite, dans l’étude des différentes formes de mobilité, il faut attention au sens que donnent les et l’ aux termes utilisés.
Aussi, dans son étude de la mobilité sociale (ou mobilité intergénérationnelle), l’INSEE distingue la mobilité , la mobilité de et la mobilité .
Enfin, pour rendre compte de la mobilité sociale (ou intergénérationnelle), l’INSEE construit des tables de mobilité sociale à savoir un tableau à double entrée qui compare la CSP de l’un des parents (père ou mère) à celle des enfants (fils ou filles). Dans ces deux tables de mobilité sociale, la diagonale indique la proportion d’individus qui appartiennent à la même CSP que le parent auquel ils sont comparés. Elle mesure donc l’ sociale.
Correction :
Tout d’abord, les formes de mobilité sont multiples. En effet, lorsqu’un individu change de lieu de travail au niveau national ou international, il connaît une mobilité géographique. En revanche, lorsqu’un individu appartient à une CSP différente de celle du parent auquel il est comparé, cela correspond à une mobilité intergénérationnelle. Et lorsqu’un individu change de CSP au cours de sa vie professionnelle, cela correspond à une mobilité intragénérationnelle.
Lorsqu’un individu appartient à une CSP différente de celle du parent auquel il est comparé ou de celle qu’il occupait précédemment, alors sa trajectoire peut être ascendante (ascension sociale) ou descendante (déclassement social).
Ensuite, dans l’étude des différentes formes de mobilité, il faut prêter attention au sens que donnent les sociologues et l’INSEE aux termes utilisés. En effet, pour les sociologues, la mobilité intergénérationnelle et la mobilité intragénérationnelle sont deux formes de mobilité sociale. En revanche, l’INSEE, dans ses études statistiques, utilise le terme de mobilité sociale pour désigner la mobilité intergénérationnelle et le terme de mobilité professionnelle pour désigner la mobilité intragénérationnelle.
Aussi, dans son étude de la mobilité sociale (ou mobilité intergénérationnelle), l’INSEE distingue la mobilité verticale (fait pour un individu d’appartenir à une CSP de salariés différente de la CSP de salariés du parent auquel il est comparé), la mobilité de statut (fait pour un individu d’appartenir à une CSP de salariés alors que le parent auquel il est comparé appartenait à une CSP de non-salariés ou inversement) et la mobilité horizontale (fait pour un individu d’appartenir à une CSP de non-salariés différente de celle du parent auquel il est comparé).
Enfin, pour rendre compte de la mobilité sociale (ou intergénérationnelle), l’INSEE construit des tables de mobilité sociale à savoir un tableau à double entrée qui compare la CSP de l’un des parents (père ou mère) à celle des enfants (fils ou filles). Il est alors possible de distinguer deux tables de mobilité sociale : la table de destinée, qui indique la CSP des individus dont le parent appartient à une CSP donnée, et la table de recrutement, qui indique la CSP du parent des individus appartenant à une CSP donnée. Dans ces deux tables de mobilité sociale, la diagonale indique la proportion d’individus qui appartiennent à la même CSP que le parent auquel ils sont comparés. Elle mesure donc l’immobilité sociale.