Synthèse 2 : forces et faiblesses des tables de mobilité"
Les tables de sociale sont un outil précieux pour tirer quelques enseignements sur la mobilité
. Par exemple, grâce aux tables de et de recrutement, on sait qu’aux deux
extrémités de l’échelle l’ sociale l’emporte sur la mobilité sociale ou encore que lorsqu’elle existe, la
mobilité sociale est d’abord une mobilité de puisque les trajets courts l’emportent sur les trajets longs.
Toutefois, on peut reconnaître aux tables de mobilité sociale un certain nombre de .
En effet, par leur mode de , les tables de mobilité peuvent potentiellement comparer la situation
des individus interrogés avec celle de leur (ou de leur mère) à des moments très différents de leurs cycles
de vie respectifs
De plus, la signification sociale du passage d'une à une autre n'est pas toujours évidente à déterminer, car
les ne sont que partiellement hiérarchisées.
Qui plus est, la hiérarchie sociale établie par la nomenclature des n’est pas stable dans le temps :
l’appartenance à une donnée n’a pas toujours le même sens et la même valeur d’une génération à l’autre.
Par ailleurs, les tables de mobilité ne retiennent que 6 groupes d’ donc elles ne permettent pas de saisir
certaines formes de mobilité à l'intérieur de ces 6 groupes.
Correction :
Les tables de mobilité sociale sont un outil précieux pour tirer quelques enseignements sur la mobilité
intergénérationnelle. Par exemple, grâce aux tables de destinée et de recrutement, on sait qu’aux deux
extrémités de l’échelle l’immobilité sociale l’emporte sur la mobilité sociale ou encore que lorsqu’elle existe, la
mobilité sociale est d’abord une mobilité de proximité puisque les trajets courts l’emportent sur les trajets longs.
Toutefois, on peut reconnaître aux tables de mobilité sociale un certain nombre de limites.
En effet, par leur mode de construction, les tables de mobilité peuvent potentiellement comparer la situation
des individus interrogés avec celle de leur père (ou de leur mère) à des moments très différents de leurs cycles
de vie respectifs
De plus, la signification sociale du passage d'une CSP à une autre n'est pas toujours évidente à déterminer, car
les CSP ne sont que partiellement hiérarchisées.
Qui plus est, la hiérarchie sociale établie par la nomenclature des PCS n’est pas stable dans le temps :
l’appartenance à une CSP donnée n’a pas toujours le même sens et la même valeur d’une génération à l’autre.
Par ailleurs, les tables de mobilité ne retiennent que 6 groupes d’actifs donc elles ne permettent pas de saisir
certaines formes de mobilité à l'intérieur de ces 6 groupes.