Synthèse 3 : traits et dynamiques de la mobilité sociale au fil du temps
Toute d’abord, lorsqu’il y a verticale des hommes par rapport à leur , les trajectoires
sont plus fréquentes que les trajectoires . En revanche, lorsqu’il y a verticale
des femmes par rapport à leur , les trajectoires sont plus fréquentes que les trajectoires
.
Plus spécifiquement, la sociale descendante est plus fréquente pour les filles de cadre (mais aussi
de mère cadre) que pour les fils de père cadre. Aussi, dans la des cadres et professions intellectuelles supérieures, la reproduction sociale est plus forte
entre père et fils qu’entre père et fille ou qu’entre mère et fille.
Ensuite, force est de constater qu’entre 1977 et 2015 la sociale des hommes par rapport à leur père est
restée globalement stable alors que celle des femmes par rapport à leur mère a progressé.
En revanche, entre 1977 et 2015, la verticale des hommes par rapport à leur père comme la
verticale des femmes par rapport à leur mère a progressé.
Néanmoins, la sociale descendante des hommes par rapport à leur père comme celle des femmes par
rapport à leur mère progresse depuis 1993.
Enfin, alors que la sociale ascendante des hommes par rapport à leur père recule légèrement depuis
2003 celle des femmes n’a cessé de progresser depuis 1977.
Mais la n’est pas la seule à avoir progressé en France. Il en est de même de la sociale.
La sociale mesure les chances d’accéder à une position sociale donnée plutôt qu’à une autre pour des
individus d’origines sociales différentes. Elle se calcule grâce à un odds ratio c’est-à-dire un rapport des chances
relatives. Chaque odds ratio exprime chances d’accéder à une plutôt qu’une autre pour les individus issus de
ces CSP. Par exemple, on calcule qu’un fils de cadre a X fois plus de chances qu’un fils d’ouvrier de devenir cadre
plutôt qu’ouvrier.
Elle ne doit bien sûr pas être confondue avec le . En effet, cette dernière mesure la proportion
d’individus appartenant à une CSP différente de celle du parent auquel ils sont comparés.
Par exemple, on calcule que x% de fils d’ouvriers qui sont devenus cadres (tables de destinée) ou que y% de
cadres ont un père ouvrier ().
Correction :
Toute d’abord, lorsqu’il y a mobilité verticale des hommes par rapport à leur père, les trajectoires
ascendantes sont plus fréquentes que les trajectoires descendantes. En revanche, lorsqu’il y a mobilité verticale
des femmes par rapport à leur père, les trajectoires descendantes sont plus fréquentes que les trajectoires
ascendantes.
Plus spécifiquement, la mobilité sociale descendante est plus fréquente pour les filles de père cadre (mais aussi
de mère cadre) que pour les fils de père cadre. Aussi, dans la CSP des cadres et professions intellectuelles supérieures, la reproduction sociale est plus forte
entre père et fils qu’entre père et fille ou qu’entre mère et fille.
Ensuite, force est de constater qu’entre 1977 et 2015 la mobilité sociale des hommes par rapport à leur père est
restée globalement stable alors que celle des femmes par rapport à leur mère a progressé.
En revanche, entre 1977 et 2015, la mobilité verticale des hommes par rapport à leur père comme la mobilité
verticale des femmes par rapport à leur mère a progressé.
Néanmoins, la mobilité sociale descendante des hommes par rapport à leur père comme celle des femmes par
rapport à leur mère progresse depuis 1993.
Enfin, alors que la mobilité sociale ascendante des hommes par rapport à leur père recule légèrement depuis
2003 celle des femmes n’a cessé de progresser depuis 1977.
Mais la mobilité observée n’est pas la seule à avoir progressé en France. Il en est de même de la fluidité sociale.
La fluidité sociale mesure les chances d’accéder à une position sociale donnée plutôt qu’à une autre pour des
individus d’origines sociales différentes. Elle se calcule grâce à un odds ratio c’est-à-dire un rapport des chances
relatives. Chaque odds ratio exprime chances d’accéder à une CSP plutôt qu’une autre pour les individus issus de
ces CSP. Par exemple, on calcule qu’un fils de cadre a X fois plus de chances qu’un fils d’ouvrier de devenir cadre
plutôt qu’ouvrier.
Elle ne doit bien sûr pas être confondue avec le mobilité observée. En effet, cette dernière mesure la proportion
d’individus appartenant à une CSP différente de celle du parent auquel ils sont comparés.
Par exemple, on calcule que x% de fils d’ouvriers qui sont devenus cadres (tables de destinée) ou que y% de
cadres ont un père ouvrier (tables de recrutement).