Synthèse 4 : comprendre les facteurs influençant la mobilité sociale
L’étude de la sociale ne peut se faire sans analyse de ses déterminants. Une partie de la observée est due à une . En , cette mobilité structurelle reflète les changements de la structure socioprofessionnelles depuis la fin des 30 Glorieuses : la poursuite du déclin de l’emploi agricole et recul de l’emploi industriel impliquent mécaniquement des déplacements vers des CSP en expansion (CPIS, PI et employés).
Mais la mobilité observée s’explique aussi par le niveau de atteint par les individus. En effet, dans notre société, la CSP à laquelle appartient un individu dépend fortement de son niveau . Par exemple, la mobilité sociale ascendante d’un individu s’explique souvent par l’obtention d’un niveau de diplôme plus élevé que celui du parent auquel il est comparé. Toutefois, force est de constater qu’il existe une montée du scolaire. En effet, aujourd’hui, avec un niveau de diplôme équivalent ou supérieur à celui du parent auquel il est comparé, l’individu n’est pas assuré d’avoir une position sociale équivalente ou supérieure à celle du parent auquel il est comparé. Ce paradoxe d’ s’explique par le fait que la nombre d’individus atteignant un niveau de diplôme élevé augmente plus vite que le nombre de positions sociales correspondant à ce niveau de qualification.
Enfin, l’inégale dotation des familles en économique, et est un facteur important pour comprendre le maintien d’une forte sociale aux deux extrémités de l’échelle sociale. En effet, les enfants des classes supérieures ont toutes les chances de reproduire la position sociale de leurs parents grâce au capital économique, social et culturel que peuvent mobiliser et transmettre leurs parents. En revanche, pour les enfants des classes populaires, la faible dotation en capital économique, social et culturel constitue un frein à la sociale ascendante.
Mais les ressources familiales qui peuvent avoir un impact sur la mobilité sociale dépendent aussi des configurations familiales, notamment du nombre d’enfants, de la place dans la fratrie ou encore de la place ou du rôle des parents. Aussi, les configurations familiales peuvent jouer un rôle déterminant dans ce que les sociologues appellent les sociales improbables.
Correction :
L’étude de la mobilité sociale ne peut se faire sans analyse de ses déterminants. Une partie de la mobilité observée est due à une mobilité structurelle. En France, cette mobilité structurelle reflète les changements de la structure socioprofessionnelles depuis la fin des 30 Glorieuses : la poursuite du déclin de l’emploi agricole et recul de l’emploi industriel impliquent mécaniquement des déplacements vers des CSP en expansion (CPIS, PI et employés).
Mais la mobilité observée s’explique aussi par le niveau de formation atteint par les individus. En effet, dans notre société, la CSP à laquelle appartient un individu dépend fortement de son niveau diplome. Par exemple, la mobilité sociale ascendante d’un individu s’explique souvent par l’obtention d’un niveau de diplôme plus élevé que celui du parent auquel il est comparé. Toutefois, force est de constater qu’il existe une montée du déclassement scolaire. En effet, aujourd’hui, avec un niveau de diplôme équivalent ou supérieur à celui du parent auquel il est comparé, l’individu n’est pas assuré d’avoir une position sociale équivalente ou supérieure à celle du parent auquel il est comparé. Ce paradoxe d’Anderson s’explique par le fait que la nombre d’individus atteignant un niveau de diplôme élevé augmente plus vite que le nombre de positions sociales correspondant à ce niveau de qualification.
Enfin, l’inégale dotation des familles en capital économique, sociale et culturel est un facteur important pour comprendre le maintien d’une forte **reproduction** sociale aux deux extrémités de l’échelle sociale. En effet, les enfants des classes supérieures ont toutes les chances de reproduire la position sociale de leurs parents grâce au capital économique, social et culturel que peuvent mobiliser et transmettre leurs parents. En revanche, pour les enfants des classes populaires, la faible dotation en capital économique, social et culturel constitue un frein à la mobilité sociale ascendante.
Mais les ressources familiales qui peuvent avoir un impact sur la mobilité sociale dépendent aussi des configurations familiales, notamment du nombre d’enfants, de la place dans la fratrie ou encore de la place ou du rôle des parents. Aussi, les configurations familiales peuvent jouer un rôle déterminant dans ce que les sociologues appellent les trajectoires sociales improbables.